À la Cité des enfants (Universcience, Paris), les illustrations du livre J’ai perdu un truc ont servi de base à la création d’un décor. L’auteur de l’album, Patrick Pasques a participé à sa réalisation. Ce décor est utilisé pour raconter l’histoire devant le public. Il est fidèle au contenu du livre et permet d’entrer autrement dans l’histoire et la thématique : retrouver ce truc qu’il n’est pas facile de décrire !

On suivait vraiment tout le fil conducteur de l’histoire. On est parti d’une collaboration avec l’auteur de l’album pour faire cette animation, c’est-à-dire qu’on a repris l’univers graphique. (médiatrice scientifique)

La mise en scène de l’album créé des images mentales chez les enfants, qui sont démobilisées ensuite lors d’un petit jeu. À travers les marionnettes représentant les personnages et les objets, ils peuvent percevoir l’importance de se souvenir de quelque chose, de la précision des mots pour arriver à le décrire.

Chez eux, ça crée aussi des émotions qu’ils peuvent un peu transposer ou exprimer par l’histoire et donc ils gardent davantage le propos en tête. (médiatrice scientifique)

L’écoute, associée à l’observation, favorise l’intégration des notions (identification aux personnages, déroulement des scènes, sons, immersion dans un univers). C’est également un moyen de susciter l’intérêt pour le livre et d’encourager sa lecture.

Ça faisait écho au livre puisqu’on ne racontait pas toute l’histoire mais une partie. On donnait envie et surtout on incitait les gens à aller lire la suite de l’histoire. On encourageait la lecture du livre. (médiatrice scientifique)